Manger la terre

Cuisine expérimentale : dégustation de condiments sucrés ou salés, ayant l’apparence de la terre. Action de sensibilisation autour de la question des sols.

Les sols majoritairement pollués d’Ile-de-France rendent le développement de l’agriculture urbaine comestible en pleine terre particulièrement complexe. Tandis que l’apport de terre végétale pour la mise-en-place de jardins partagés pille les terres agricoles, l’excavation, le transport et le traitement des sols polluées urbains constituent un coût écologique et économique important. D’autres méthodes sont actuellement expérimentées à travers le monde :
dépollution des sols à partir de végétaux (phyto-remédiation) ou des champignons, etc. Notre association est actuellement en train de développer un projet de recherche-action autour des technosols (reconstitution de sols à partir de déchets urbains), en partenariat avec l’Institut de Recherche pour le développement de Bondy (IRD) – cf. projet « Pôle scientifique ».

La préservation des sols en ville comme à la campagne fait partie des grands défis de notre siècle.

Pour parler de ce sujet de la pollution des sols (méconnu et particulièrement anxiogène) avec les passants, Stéphane Blanc (en charge du groupe cuisine du Potager Liberté) a proposé une dégustation de condiments ressemblant à de la terre. L’occasion également de sensibiliser aux objectifs du chantier de jardinage du jour : préparer la terre pour l’hiver, (rapportée donc déstructurée) par des amendements (compost, etc), la mise-en-place d’engrais verts (trèfle, moutarde, etc) et le paillage.

sdr

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